Lorsque le téléphone sonna un 26 décembre 2006, j’étais loin d’imaginer que ma vie allait s’écrouler encore un peu plus…
plus et je m’étais trouvé un nouvel appartement. Ma vie de célibataire me plaisait, bien que je stressais encore énormément pour mes sorties.Je travaillais dans une grande agence de voyages depuis plusieurs années en tant que responsable de département et
j’avais une équipe à gérer. Je faisais les trajets en voiture tous les jours (10km) et je rentrais rapidement chez moi après le boulot, histoire d’éviter le monde ou les sorties entre collègues.
J’avais toujours mille excuses. Je me dépêchais toujours autant pour faire mes courses et ma voiture m’était devenue indispensable pour me déplacer. L’idée d’être à pied ou de prendre les transports publics me stressaient. Je sortais pas mal mais tout était organisé, planifié et je n’étais pas vraiment dans le « moment présent » ni dans la sérénité. Personne ne savait réellement de quoi je souffrais.
Ma tante (avec laquelle je n’avais plus vraiment de contacts) me dit d’une une voix glaçante :
« Salut Séverine, ca va? »
J’ai eu à peine le temps de répondre « euh oui, salut, merci et toi ? » qu’elle rajouta : « j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer… ton papa est mort ».
Comment ça ? Il est mort ? De quoi ? Quand ? Pourquoi ? J’étais sous le choc et je ne parlais plus.
demain chez ton oncle pour organiser la suite, d’accord ? Courage! » Et elle boucla.

Ma vie s’est arrêtée….
J’ai pleuré. Beaucoup. Oui. A la fois, j’étais comme soulagée et à la fois j’étais si triste. Quel drôle de sentiment.
Pourquoi soulagée ? Parce qu’avoir un papa alcoolique depuis l’adolescence, c’est usant et inquiétant. Je pensais toujours au pire qui pouvait lui arriver.
Je n’étais jamais tranquille. Souvent on m’appelait en urgence, pour venir soit le chercher soit juste pour m’informer qu’il était de nouveau dans une sale période.
Il habitait dans un petit village et tout se savait. J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose. J’étais inquiète lorsqu’il ne répondait pas au téléphone et
déprimée quand il m’appelait et que je le savais pas bien. J’étais malheureuse pour lui et en même temps, j’en avais marre de devoir m’inquiéter pour lui.
Mon père est devenu un homme malheureux dès le décès de son propre père. On ne se comprenait pas. Il était très peu tolérant, peureux et dictait sa loi par la parole.
En fait, il était tellement mal. A mes 25 ans, je l’ai aidé à se sevrer de l’alcool. J’étais la seule de la famille à le faire. Je lui rendais visite aux soins intensifs de
l’hôpital tous les jours. Je faisais ça pour lui. J’étais agoraphobe mais j’étais là. Malheureusement, quelques années plus tard, il recommença à boire.
Mon père était malade de l’alcool. Un gros dépendant affectif et très mal dans sa peau avec un chagrin énorme. Il est mort chez lui, de mort « dite naturelle » à l’âge de 57 ans, seul.
Après son départ, pendant des mois, j’avais peur de m’endormir et de ne pas me réveiller, comme lui. Et si c’était génétique ?
Le diagnostic d’Alzheimer commençait à la rendre folle. Huit mois après le décès de ma mémé, mon pépé (son mari), mariés depuis plus de 60 ans, passait lui aussi
de l’autre côté. Alzheimer l’avait rendu si faible. Lui qui était mon champion de ski, de tir et de sports en tout genre n’était plus. Je n’ai pas pu assister à son enterrement
car j’étais au Brésil pour le travail.
Je suis certaine que oui. C’est tellement bouleversant.
Il m’a fallu encore le décès d’un ami proche en 2008 pour définitivement envoyer bouler mon saboteur et tout ce qui ne faisait plus de sens dans ma vie.
Impossible de faire machine arrière. Je ne stagnerais plus. Plus jamais. C’était une promesse à moi et à ceux qui sont partis trop tôt.
Je vivrais jusqu’au dernier jour à fond et je ferais de mon mieux.
Mon premier voyage seule
Si vous avez déjà lu mon livre, vous savez que je suis partie seule en Asie en 2010. J’ai commencé à voyager seule. De plus en plus et de plus en plus loin.
J’ai rattrapé une partie du temps perdu quand j’étais coincée entre 4 murs à avoir peur d’avoir peur. Je me suis formée sur Internet, j’ai créé 2 blogs, l’un de voyages
et l’autre sur l’agoraphobie. J’ai créé des formations en ligne pour venir à bout de ce dérèglement émotionnel et j’ai décidé d’aider les autres. J’ai participé à
plusieurs émissions de radio en Suisse, France et au Québec. Certains journalistes m’ont raconté dans leur presse. Et j’ai créé une chaîne YouTube pour parler encore
plus du piège des peurs.
Je me suis rendue compte que j’avais tant à offrir. Mieux qu’un psy qui a étudié dans les livres.
J’ai appris et pratiqué des techniques pour me libérer de mes peurs, j’ai accumulé des connaissances sur le mécanisme des peurs mais aussi sur
notre propre pouvoir de création ou de destruction. Notre MINDSET.
J’ai décidé d’accompagner les gens de manière personnalisée en privé car c’est là qu’on peut le mieux travailler.
Je suis devenue accro aux voyages.
Je me suis lancée dans l’entreprenariat, le webmarketing, être Freelance pour pouvoir travailler de n’importe où. Je voulais m’installer au Québec avant 2020 sans succès.
Je suis partie plusieurs fois au Québec, mais aussi en Californie, aux Antilles, au Mexique, en Grèce et ma vie entière est devenue une Aventure (avec ses bons et ses moins bons côtés!).
Ne perdez plus une minute.
Pour une démarche intérieure plus en profondeur, je vous conseille de vous rapprocher de :
- Kit Survie + mon livre pour les angoissés !
- Formation en ligne OSE pour déjouer les pièges de l’anxiété (nouvelle édition)
- Communauté e-Motion en groupe pour te libérer de tes peurs et rajouter de l’énergie
- Accompagnement privé avec Séverine pour reprendre le pouvoir et avoir davantage confiance en vous
- Mon livre *VOYAGE EN AGORAPHOBIE, comment j’ai vaincu 15 années d’agoraphobie
Guide/ebook gratuit :
- spécial voiture : reprendre la route avec confiance : ebook
- mon livre : 4 premiers chapitres gratuits
merci severine oui il faut vivre . continuez vous etes forte courage .gino qui ne vous oublie pas .
Je tombe par hasard sur votre site en surfant comme souvent à la recherche d’articles sur l’agoraphobie…Merci pour toutes ces astuces, ces conseils, ces partages. Pour moi ça a commencé il y a 10ans. On espère qu’avec le temps on va finir par s’y faire et «vivre avec» mais en fait non 🙂 puis comment faire comprendre aux autres que toute activité est une épreuve et non un plaisir… je pars de 0 mais je suis bien décidée à changer les choses, pour moi, pour mes enfants et pour ma vie en générale et en conservant précieusement le nom de votre site 😊 bonne soirée à vous 😊
bonjour ! merci de votre message. Il n’y a pas de « hasard » selon moi. Ravie que vous m’ayez trouvée. S’y faire ?? non, jamais! vous êtes capable de bien plus que vous le pensez. Téléchargez les e-books et lisez un maximum de choses sur le sujet de personnes qui s’en sont sorties. Il existe de belles formations en ligne aussi et des accomapagnements privés en ligne si besoin. Tout est sur mon site et dans mon livre. Belle journée !
Merci pour votre réponse et vos encouragements 😊😊 je m’attelle à la lecture et reprends un peu espoir. Belle soirée
Tant qu’on est vivant, il y a de l’espoir ! et même des solutions rapides ! Belle journée à vous ! Au plaisir de vous accompagner à travers l’une de mes formations en groupe ! Ne lâchez rien !