Comment je suis passée d’agoraphobe à grande voyageuse?
Grâce au magazine Fémina, j’ai eu la chance de pouvoir parler de l’agoraphobie et de mon parcours durant 15 années. Surtout pour donner un message d’espoir à près de 4% de la population mondiale qui souffre d’agoraphobie. J’ai écouté ma passion (les voyages) et j’ai décidé de changer.
Enfant, je voulais être hôtesse de l’air
Je rêvais de partir à la découverte du monde. Un besoin de légèreté, de liberté aussi, en lien – je l’ai compris bien plus tard – avec une situation familiale difficile: j’ai grandi dans un climat lourd, avec un père tyrannique, alcoolique, et une maman malheureuse. Portée par cette quête d’ailleurs, j’ai effectué mon apprentissage dans une agence de voyages. J’étais loin de me douter de ce que j’allais traverser.
Les premiers symptômes sont apparus à mes 20 ans. J’étais en train de faire les courses dans un supermarché quand j’ai commencé à avoir des sueurs, des étourdissements et un fort mal de tête. Après un premier instant de panique, j’ai mis ce malaise sur le compte de la fatigue. L’agence dans laquelle je travaillais se trouvant dans un…