Etes-vous victime de ce qui se passe dans votre vie ?

Je souhaite commencer par une chose : « Nous avons toutes déjà agi en victime. Oui la victimisation a plusieurs visages » et c’est OK.

Si on se plaint qu’on n’a pas de chance dans la vie ou si on trouve qu’on a moins de courage, de motivation, d’aide ou pas assez d’amour, de reconnaissance ou encore que c’est la faute à telle ou telle personne, je confirme, vous êtes en pleine victimite aigüe !

A partir du moment où on laisse quelque chose d’extérieur à nous avoir le contrôle sur notre vie (comment on se sent par exemple), on est en train de se victimiser.

On peut aussi être victime en laissant les choses nous affecter et carrément passer à côté de notre vie/carrière car nous sommes dans l’incapacité de croire suffisamment en nous et en notre potentiel. Dans ce cas, nous sommes victimes de notre propre saboteur.

Mais on ne veut pas être une victime, n’est-ce pas ?

C’est vraiment pas drôle d’être une « victime »… et c’est très agaçant pour les autres sauf si dans votre famille, il y en d’autres ! :-).
La « victime VIP », c’est la personne qui se plaint sans arrêt de tout ce qui lui arrive (et ce qui ne lui arrive pas!) et qui ne fait rien pour changer les choses car elle trouve des problèmes à chacune de ses solutions. Elle a réponse à tout et elle est persuadée que ce n’est pas possible de faire mieux, autrement, différemment ou de changer. Non c’est certain, c’est impossible. Dommage, car tellement faux.

Mais alors pourquoi certains individus aiment être des victimes ?

Et bien, c’est comme les enfants difficiles qui en font voir de toutes les couleurs à leurs parents… ils ont besoin d’attention et d’amour mais ils s’y prennent mal. Ces personnes souhaitent qu’on s’occupe d’elles et qu’on les plaignent. Je n’invente rien…

« Awww, c’est vrai que tu n’as pas de chance »
 » Tu as raison, ça ne doit pas être facile à vivre »

En fait, ces personnes qui valident ces comportements n’aident en RIEN la personne qui se sent victime. Elles les confortent juste dans l’idée que rien ne pourra changer, car elles sont victimes d’éléments extérieurs. En faisant ça, on empêche carrément les victimes de devenir ou redevenir maître de leur vie. 

Moi, je ne voulais rien entendre de ceux qui me disaient que j’avais le pouvoir de changer les choses !

Bon, à ce stade de lecture, il se peut que vous soyez un peu bousculé(e) par ces écrits et que vous ne m’aimiez pas. C’est Ok et c’est normal car c’est le premier symptôme de la victime. Le déni. Je sais de quoi je parle car je l’ai été ! C’est ainsi. J’aimais mieux me conforter dans mon malheur à me dire que j’étais née pour vivre comme ça et que je n’avais pas de chance, que le bonheur c’était pour les autres et ça devait être un truc que j’avais hérité de mes parents.

Si vous êtes dans cet ordre de ressenti, vous allez sûrement vouloir arrêter de lire cet article ou m’écrire un mot sur les réseaux sociaux mais comme je le disais précédemment, je souhaite finir par vous préciser cela :

Je sais que tout au long de ma vie, je risque d’avoir des rechutes! Nous sommes des humains et c’est tellement plus facile de se laisser envahir par cette victimite aigüe que de se brancher en mode « solutions ». C’est vrai et personne n’est parfait ou fait de marbre. Mais lorsque c’est conscient et qu’on en souffre, on a le pouvoir de changer les choses, d’y remédier plus facilement et rectifier le tir.

Si votre vie n’est pas exactement comme vous le souhaitez en ce moment, et qu’à chaque fois que vous essayez quelque chose pour l’améliorer, cela ne fonctionne pas, ce n’est pas parce que vous êtes condamné(e) à être la victime d’événements extérieurs ou même que vous êtes nul(le), c’est uniquement parce que, vous avez sûrement une fâcheuse tendance à ne pas y croire suffisamment, d’être trop impatient ou d’avoir quelques « blocages » qui vous empêchent d’avancer dans la bonne direction.

Heureusement, comme tout, ça se travaille. En fait, non ça se travaille pas, car les gens n’aiment pas ce mot. Alors disons que vous pouvez y remédier.
Si ça fait un moment que vous essayez par vous-même et que vous commencez à vous épuiser, c’est parce que vous avez besoin que quelqu’un vous aide. C’est assez simple en fait. Encore faut-il avoir vraiment envie de changer et demander de l’aide aux bonnes personnes. C’est exactement ce que j’ai vécu et c’est pourquoi aujourd’hui, dans mes coachings, mes clients avancent vite.