Ahhh cette fichue voix intérieure, vous la connaissez tous et toutes n’est-ce pas ?
Même dans la vie « sans angoisses ni agoraphobie », on est sujets à l’entendre.
Alors imaginez-vous : seule, déprimée, anxieuse, démunie à devoir faire face à ces attaques de voix qui ne cessent de nous dire :
« t’es nulle, tu n’y arriveras jamais »
« à quoi bon ? tu sais très bien que tu n’y arriveras pas »
« t’es pas comme les autres, faut te faire une raison »
« t’es pas capable de faire comme tout le monde, toi t’as un problème »
Je l’entends encore
Pour être honnête avec vous, cette voix intérieure me suit toujours. Elle existe chez tout le monde et c’est normal. Elle a pris ses quartiers mais je sais comment la faire taire. Comment ?
En passant à l’action, rien de mieux !
Cette fichue voix intérieure revient encore certains jours mais plus pour les mêmes raisons. Avant c’était à cause de mes crises d’angoisse et de l’incapacité à faire les choses, aujourd’hui, c’est davantage sur les choix de vie à faire dans ma vie professionnelle ou personnelle.
Elle est là et vous savez pourquoi elle est là ? Parce qu’elle a pris ses quartiers, elle nous connaît par coeur depuis tellement d’années, elle sait exactement où appuyer pour que ça fasse mal. Très mal. Et le pire, c’est qu’on la croit encore.
Cette fichue voix intérieure qui nous suit
Elle fait partie de notre vie. On l’a laissée entrer. Et on l’a crue. Celle-ci fait partie comme je l’appelle, des saboteurs internes et on en a tous. Bon, si vous avez vécu une enfance un peu « chamboulée » avec beaucoup de doutes, un manque de confiance, des mots blessants d’un entourage pas très objectif, une peur de l’abandon, des histoires d’amour qui s’effritent, des envies d’ailleurs, vous devrez facilement comprendre de quoi je parle.
Mais qui vous a dit cela finalement ? Qui vous a murmuré que vous n’étiez pas capable ?
Peut-être votre grand-mère âgée et très « conservatrice » qui prônait que la vie était dure et que seuls ceux qui avaient de la chance pouvaient réussir dans la vie ou l’ami d’école qui ne comprenait pas pourquoi vous étiez toujours à contre-courant dans la « vraie vie », bref, tout cela entre dans notre cerveau durant des années et des années jusqu’au moment où cela devient : un quotidien de douter.
Un jour où je n’allais pas très bien, en 2010, je me suis posée la question suivante :
« Bon sang, mais qui m’a dit que c’était impossible, à part moi ? »
Et le chemin a commencé. Un peu sous forme de combat de boxe. Car oui, au final, on a pas 50000 possibilités. C’est soit on fait les choses soit on ne fait rien. Ainsi va la vie.
Alors le RIEN n’était plus envisageable pour moi. Ecouter cette voix intérieure souvent complètement fausse, subir, attendre, espérer et à nouveau attendre, subir et re-espérer. Franchement ? pas très intéressant comme vie, n’est-ce pas ?
Les combats de ma vie
J’en ai eu plusieurs et j’en aurai d’autres, c’est certain et je le sais. J’avoue que je m’en suis bien sortie jusqu’à présent. C’est une partie de ce que je raconte dans mon livre « VOYAGE EN AGORAPHOBIE »
Thérapies hebdomadaires, leçons de respiration, de coaching, des lectures à haute dose, des visites chez des chamanes, des étiopathes, des kinésiologues, des hypnothérapeutes, des acupuncteurs, des psys, mon Dieu, j’en ai vu du monde et j’en ai dépensé de l’argent. Je n’avais qu’une seule question à leur poser : « Pouvez-vous m’aider à arrêter ces crises d’angoisses ? Y a quelque chose qui va pas à l’intérieur de moi ? ».
J’ai mené plusieurs combats durant ma jeune vie. Le combat contre la dépendance à l’alcool de mon père, le combat d’oser dire les choses dans un environnement où on ne parlait pas de ses émotions, le combat de préserver dans mon couple malgré tous les signaux au rouge mais surtout continuer à espérer que ces fichues angoisses disparaîtraient un jour. Le combat contre ses propres peurs, ses doutes et ses fausses croyances ou idées reçues. La gestion de mes émotions avec la perte brutale de 3 membres de ma famille en deux années consécutives. Oui, finalement, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille mais tant mieux et merci pour les leçons.
Comment ça : tant mieux et merci ?
Oui, tant mieux et merci !
Car aujourd’hui, je sais qui je suis, j’ai guéri quasiment seule de ces 15 années d’agoraphobie, j’ai mené mon combat comme une acharnée (avec des périodes de gros doutes!) et finalement, j’ai osé. Osé franchir cette fichue peur et j’ai dis bye-bye à cette voix intérieure qui me disait que je n’y arriverais pas. J’ai décidé de la jeter aux ordures. Je suis fière de moi et sans ça, je ne serais pas la femme d’aujourd’hui. Je serais peut-être encore dans une relation qui ne me convenait plus. Je serais peut-être devenue aigrie face aux gens qui osent, qui voyagent et qui prennent la vie avec légèreté.
Mon défi ?
En 2010, j’ai osé. Je suis partie seule durant 1 mois en Thaïlande alors que j’avais encore de la peine à aller au supermarché de mon quartier! Cherchez l’erreur. J’ai osé franchir le cap de cette fichue zone de confort inconfortable et c’est ce voyage que je raconte dans mon premier livre sorti en 2015 « Voyage en agoraphobie, comment j’ai vaincu 15 années d’agoraphobie »
Aujourd’hui
Il n’y a plus de combat contre l’agoraphobie, j’ai lâché prise. J’ai compris. Cette voix intérieure fait toujours partie de moi et je sais que je ne dois pas la laisser gagner. Il m’a fallu beaucoup de temps et d’échecs avant que je ne comprenne. Je continue de rêver, d’avoir 10 projets sur ma « To Do List », j’ai des envies qui grandissent chaque jour encore mais je vis également avec une réalité de cette « société » qui ne me correspond plus vraiment. J’ai changé, j’ai évolué et je me suis éveillée. Je sais aujourd’hui ce qui est bon pour moi et je continue de faire de mon mieux pour m’en rapprocher et surtout, j’apprends à m’aimer davantage. Je n’ai certes plus envie de suivre le « moule » ni de me contenter du minimum syndical.
Une folle envie de redonner de l’espoir à des personnes qui croient qu’elles ne sont plus capables et faire évoluer les choses « taboues » comme l’agoraphobie, en parler et aider les plus motivés à s’en sortir.
Voir la vie de manière différente, plus joyeuse, plus simple, plus positive mais surtout plus légère. Oui, aujourd’hui, j’ose et j’ose (presque) tout.
Belle journée !
Séverine
✪ LIENS UTILES ✪
✨ Formation en ligne 4 semaines STOP AGORAPHOBIE-PEUR D’AVOIR PEUR
✨ Accompagnement privé pour Femmes en quête de Mieux-Être
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✨ Gratuit : Les 4 premiers chapitres de mon livre
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