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Le vrai pouvoir de décision face à ses peurs

Cela fait quelques années maintenant que je suis sortie du cercle vicieux de l’agoraphobie qui m’avait piégée durant 15 années. J’ai tout misé sur mon pouvoir de décision, celui qui m’a fait découvrir ce dont j’étais réellement capable. Aller plus loin que ce que mes pensées voulaient me faire croire. Aujourd’hui, j’accompagne les personnes motivées à retrouver les clés d’une vie plus sereine, en dépassant leurs peurs et en changeant leur état d’esprit.

Le sujet des angoisses est souvent très « lourd » et je n’ai jamais souhaité être thérapeute ou médecin (et encore moins psy) mais il est évident que j’ai envie de donner des clés qui fonctionnent à un maximum de personnes. J’ai découvert que j’étais douée en communication et en techniques énergétiques; j’apprends vite, je suis très curieuse et du coup, je continue à offrir des solutions aux personnes qui sont prêtes à se bouger. Décider de reprendre sa vie en main n’est pas chose facile… avec ou sans agoraphobie.

Ce qui m’attriste, c’est de lire tant de témoignages de personnes bloquées dans leurs peurs qui passent à côté de leur vie.
Certaines personnes me disent même que c’est comme ça et qu’au fond c’est leur destin.
Quoi ????
Ca ce sont vraiment des phrases que je ne supporte plus d’entendre.
Cela me donne de l’urticaire !
Quelle croyance limitante énorme !
C’est tellement facile de se trouver des excuses.
Bon en même temps, si la personne le vit bien, c’est OK (pas tout le monde doit se réveiller à mon avis), mais ce n’est sûrement pas le cas puisqu’elle m’écrit.

Cette fichue étincelle arrivera-t-elle un jour ?

On me parle souvent d’étincelle … en fait, je reste convaincue que chacun a, un jour ou l’autre une sorte d’illumination, d’étincelle, de déclencheur ou de simple prise de conscience sur sa propre vie. Cela arrive malheureusement souvent lorsqu’on est touché de près par un deuil, la maladie, une séparation ou un licenciement (pour faire dans la moyenne!). Oui, c’est malheureusement la vérité. Et c’est souvent là qu’on se prend une bonne claque dans la face. On se dit que finalement, on a suivi une vie qui ne nous ressemble pas, on a perdu du temps, on n’a pas osé faire ou de dire ce qu’il fallait à un certain moment et on en a surtout marre de vivre à côté de ses pompes. Enfin, moi c’est ce qui m’est arrivé : j’avais 30 ans et j’étais agoraphobe depuis déjà 10 ans.

Le « sens de la vie » prend alors toute la place et on se retrouve un peu perdu face à tout ce méli-mélo d’émotions. On remet beaucoup de choses en question et on se rend compte qu’on est finalement comme tout le monde : pas immortel. Tout peut basculer et/ou s’arrêter plus vite que prévu. Vous êtes au courant, n’est-ce pas ?
On se rend alors compte que rien n’est acquis mais surtout qu’on ne peut rien maîtriser dans la vie en général.

Et là, on se bouge. Ca bouge à l’intérieur. On a mal au ventre. On ressent quelque chose dans ses tripes. On y croit. On essaie. On rate. On recommence. On s’ouvre. On partage. On découvre. On sourit. On avance. On pleure. On est heureux. Impatient. Frustré. Seul. Fatigué. Et on recommence. On y croit. On se bouge. On essaie. On rigole. On savoure. On pleure. On respire mieux. On grandit. On aime. On déteste. Tout devient plus clair, plus léger, plus serein. Mais rien n’est jamais acquis, donc on recommence…

Le pouvoir de décision

Encore faut-il l’admettre et arrêter de reporter la faute sur l’autre, sur la société, sa situation financière, son conjoint, son manque de confiance, ses parents, son éducation, ses lacunes, son divorce, ses enfants, bref… il nous manque tout simplement du courage. C’est tout! On a tous une vie plus ou moins sympa et plus ou moins difficile. Certains vivent des situations très douloureuses et d’autres survolent la vie de manière plus légère. C’est comme ça. Certains ont de la facilité à rebondir après l’échec et à aller puiser au fond du fond cette énergie positive qui va nous faire remonter rapidement la pente et pour d’autres, ça sera plus compliqué voir carrément titanesque. En même temps, on peut pas aller plus bas que bas, donc forcément, un jour ou l’autre, on remonte. C’est obligé et c’est mon image.

Comment j’accompagne les personnes ?

Tout d’abord, c’est elles qui viennent à moi. C’est donc à la base une demande de leur part. Trouver un soutien, une aide, une autre vision, une écoute. Partager ensemble cet élément identique qui nous réunit : la peur. Certaines personnes ont déjà entrepris 1000 choses mais au final, elles se rendent compte que tout ce travail n’a pas abouti à ce qu’elles souhaitaient et se sentent à nouveau perdues, voir au même endroit qu’il y a quelques années.

Avec moi, on ne parle pas durant des heures de choses négatives ou de choses qui ne vont pas dans votre vie (c’est bien trop facile!), non. J’aime les défis et je veux que les choses aillent vite.

Je souhaite apporter quelque chose de « nouveau » et de « positif » à notre échange.
, les gens disent se sentir mieux et prêts à faire les choses.

Ce n’est pas une baguette magique, c’est simplement une motivation nouvelle et peut-être une croyance qui a sauté. 
Comme déjà expliqué il y a déjà plein de groupes sur les réseaux sociaux qui sont orientés « SOS Angoisses » et qui selon moi ne résolvent rien mais sont importants pour les gens qui ont besoin de parler et d’être réconfortés. Ce n’est pas du tout là que je veux me rendre avec vous.

Ce côté-là quasiment invisible et insoupçonné à vos yeux (comme moi à l’époque!), mais croyez-moi, il est là et on a tous le pouvoir de l’activer. Un potentiel illimité… car oui on n’utilise qu’une infime partie de nos capacités!

 

Et la gratitude dans tout ça ?

Je n’ai pas les réponses à toutes vos questions et encore moins de baguette magique… désolée. Mais j’ai tellement appris. J’ai appris ce qu’était la gratitude (à en avoir et à la formuler au quotidien même quand on est pas au top!) qui permettait de prendre du recul sur ses propres expériences. Durant ces 15 fichues années d’agoraphobie, j’ai cru que que j’étais « nulle » et « bonne à rien », je sais aujourd’hui que c’est tout le contraire. Cette longue et douloureuse expérience de vie m’a appris que j’étais capable de tellement plus!

Et vous aussi, vous en êtes capables ! J’ai décidé de faire les choses qui me faisaient du bien et le reste, à la poubelle. C’est ma façon de voir la vie après avoir perdu bon nombre de proches, je refuse de stagner et de vivre une vie « à peu près ». Je ne veux aucun regret. Alors j’ai pris des risques (une chance comme disent les Québecois!), j’ai osé tout quitter pour aller au bout de mes rêves. Et j’ai réussi.
Et ça continue car j’ai d’autres rêves dans mes poches!

J’ai encore plein de choses à réaliser.

L’important c’est d’y croire suffisamment pour faire exploser toutes ces barrières psychologiques. Cela se fait aussi à travers des exercices pratiques qui proviennent de tout ce que j’ai appris avec l’EFT, la PNL, la sophrologie, la psychologie, etc. Je n’ai rien inventé, j’ai juste pratiqué et découvert les résultats.

 

OK, alors comment fait-on pour se dépasser ?

Je l’avoue, il faut avant tout une volonté de changer. Une envie ne suffit pas. Il faut un mental de guerrière pour affronter ces fausses peurs et surtout pour arriver à démonter le système qui beug.
Le regard de l’autre, la peur de décevoir, la peur de manquer, de rater, les efforts à fournir pour changer, l’attente de l’entourage, etc. J’ai dû travailler très dur sur moi et souvent seule (à l’époque il n’existait rien sur les réseaux sociaux). Je me suis rendue compte que ce que je faisais (la victime) et que cela ne me menait à rien mise à part à être dans la frustration et l’enfantillage.
Aujourd’hui, j’ose et je fais.

Je me force à sourire (certains jours) et comme par hasard, je me sens mieux peu de temps plus tard car j’arrête de focaliser sur moi.

Je fais des choix, conscients et certaines fois, je me trompe (oui ça peut arriver!), mais j’essaie d’être plus sympa avec moi et de prendre ça de manière plus légère.
J’ai aussi des coups de mou mais j’ai compris que la vie est courte et qu’elle est belle si on décide qu’elle l’est!
Impossible de vivre avec des regrets… je n’en veux pas. Je n’en veux plus. J’ai vu ce que ça m’a laissé comme sensations lorsque j’ai perdu 3 de mes proches en 2005-2006. Je ne ressentirais plus jamais cela.
Alors je me donne toutes les chances de faire ce qu’il faut pour avancer. Et vous ?
Souhaitez-vous changer ? Apprendre ? Voulez-vous vous séparer de vos chaînes limitantes et de cette « victimisation » au quotidien ? 😉

 

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Cela aidera peut-être quelqu’un de votre entourage qui est anxieux ou agoraphobe
et qui n’arrive pas à passer à l’action à cause de ses peurs.

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