Quand la peur devient une phobie…
La peur constitue une émotion fondamentale chez l’humain.
Elle occupe toute sa place dans le registre des émotions au même titre que la joie, la tristesse ou la colère.
La peur assure même la survie de l’être humain.
Lorsqu’un danger réel est perçu par nos sens, avant que nous en ayons clairement conscience, notre système nerveux va déclencher une série de réactions automatiques visant à mobiliser notre corps.
C’est génial n’est-ce pas ?
Le seul problème, c’est quand la série de réactions automatiques se fait alors que le danger n’est pas réel mais imaginé de toute pièce par nos pensées.
La peur de ce qui se passe en soi, la peur d’avoir peur constitue surement la plus grande source de détresse pour les gens atteints du trouble panique.
L’agoraphobie entraîne une souffrance et une perte d’autonomie terrible pour les gens les plus vulnérables et leurs proches.
LA PHOBIE est une souffrance inutile
Cette phobie, cette peur irrationnelle provient d’une situation objectivement non dangereuse.
Mais c’est une réponse émotionnelle qui échappe à la volonté de la personne et la conduit souvent jusqu’à l’évitement de la situation redoutée.
S’en suivent ensuite, enfermement, mensonges, douleur, souffrance, frustration, victimisation, etc. Tout cela nuit à votre bon fonctionnement et peut mettre l’entourage dans une situation délicate.
Parfois l’attaque de panique survient lors d’une dépression majeure ou suite à un état de stress aigu.
Alors que pouvez-vous entreprendre pour régler votre phobie ?
- L’autoévaluation, c’est un peu comme se regarder dans le miroir. Observer, s’observer et se poser les bonnes questions
- Prendre de la distance par rapport à soi-même comme à travers les techniques enseignées lors de mes formations en ligne et de manière à avoir un reflet de sa façon de réagir
- Créer un journal de bord avec ses observations, ses objectifs, ses exercices, ses réussites, ses difficultés, ses bilans d’étape ou impressions générales.
- Pratiquer la gratitude… entrer dans ce monde… oui oui… arrêter d’être victime mais juste en vie
- Bien entendu, il faut avant tout début de travail du soi, faire un contrôle chez son médecin pour s’assurer qu’on n’a aucun problème cardiaque, respiratoire, ORL, neurologique, endocrinologique, etc.. les symptômes peuvent être similaires à ceux présents lors d’une attaque de panique. Une fois que le médecin a validé qu’on est en bonne santé, le croire.
- Dresser son portrait personnel avant d’avoir eu la 1ère attaque de panique. Retourner en arrière et repenser à soi en mode AVANT
- Noter dans son journal de bord les éléments apparaissant comme ceux qui ont déclenché la première attaque de panique.
- Appliquer à la lettre les exercices donnés par votre thérapeute ou votre expert du domaine pour la réguler sa respiration, transformer ses croyances limitantes en croyances portantes. Apprendre les meilleures techniques pour mieux réagir et agir. Gérer sa respiration va faire disparaître les symptômes. Respirer par le ventre est une merveille. Prendre 15 minutes chaque jour pour se « calmer » et visualiser.
- Notre corps est conçu pour être actif et pour être sollicité et non pas pour être au repos, dans le moindre effort ou dans l’évitement.
- Accepter les sensations plutôt que de les combattre
INFO IMPORTANTE SUR LE CŒUR :
Notre cœur éjecte 4 à 5 litres de sang par minute au repos.
Notre cœur multiplie le débit cardiaque par 2 ou 3 lorsqu’il y a une réaction d’alarme véritable.
Notre cœur multiplie le débit cardiaque par 2 ou 3 lorsqu’il y a une fausse alarme.
Notre cœur multiplie le débit cardiaque de 4 à 7 fois.
INFO IMPORTANTE SUR LES PULSATIONS :
La fréquence moyenne est de 72 pulsations au repos/minute.
En cas d’alarme véritable et de fausse alarme, cela augmente.
Lors d’un effort intense, la fréquence de 240 moins l’âge par minute.
INFO IMPORTANTE SUR LA RESPIRATION :
Au repos, 10 à 14 respirations par minute au repos. 5 à 7 respirations pendant le sommeil.
En cas de réaction d’alarme véritable, la respiration est accélérée et plus intense, pareil si c’est une fausse alarme.
INFO IMPORTANTE SUR LA CRISE CARDIAQUE :
L’attaque de panique n’a rien a voir avec une crise cardiaque.
Pendant une attaque de panique, le cœur bat rapidement et est très oxygéné.
Lors d’un infarctus, le cœur manque d’oxygène et le principal symptôme consiste en une douleur intense et continue au centre de la poitrine. Comme si un camion comprimait leur poitrine.
INFO IMPORTANTE SUR LES ÉTOURDISSEMENTS :
Les étourdissements ne posent pas le moindre danger et disparaissent d’ailleurs avec le retour à une respiration normale.
INFO IMPORTANTE SUR LA TENSION ARTÉRIELLE :
Notre tension artérielle augmente alors que la perte de conscience est associée à une baisse de la tension artérielle.
INFO IMPORTANTE SUR LES JAMBES MOLLES :
Pendant une attaque de panique, l’adrénaline sécrétée dilate les vaisseaux sanguins des jambes. Le sang s’accumule dans les muscles pour nous rendre performant. Ce phénomène donne donc l’impression d’avoir des jambes molles ou lourdes et laisse penser qu’il est impossible de marcher. C’est entièrement faux. Cette sensation de mollesse ne constitue qu’une impression. Nos jambes peuvent nous mener où nous voulons et nous soutenir aussi longtemps que nous le désirons. Accepter les sensations et faire confiance à ses jambes, elles ne nous laisserons pas tomber.
INFO IMPORTANTE SUR LA PEUR DE DEVENIR FOU/FOLLE :
L’hyperventilation pendant une attaque de panique cause des fois des sensations de désorientation et d’’irréalité. Nous avons peur de devenir fou parce que nous nous sentons étrange, bizarre. Ces sensations sont dues à un changement temporaire de l’équilibre de l’oxygène et n’ont aucun lien avec la folie. Ces sensations vont disparaître dès que notre équilibre gazeux sera rétabli.
INFO IMPORTANTE SUR LA PERTE DE CONTRÔLE :
La perte de contrôle redoutée pendant une attaque de panique constitue simplement un mythe.
TOUTES CES SENSATIONS SONT INOFFENSIVES MAIS DÉPLAISANTES.
QUE FAIRE D’AUTRE ?
- apprendre à ne plus cultiver la croyance que vous accordez aux conséquences fictives évoquées plus haut
- cesser de redouter des dangers inexistants pour apprendre à désamorcer cette alarme apprise que constitue l’attaque de panique
- modifier son discours intérieur
- à partir des connaissances qu’on a acquis, on va pouvoir changer notre réaction aux attaques de panique
- nous avons la responsabilité de modifier notre discours intérieur à partir de ce que nous avons appris
- notre cerveau doit modifier le message qu’il envoie au système nerveux autonome pour que le système nerveux parasympathique diminue les réactions de l’organisme en prenant le relais du système nerveux sympathique
MOINS VOUS AUREZ PEUR DE LA PANIQUE, MOINS VOUS AUREZ D’ATTAQUES DE PANIQUE
Voici 1 exercice parmi d’autres pour modifier son discours intérieur :
À chaque fois que les sensations redoutées ou les anciennes conclusions se présenteront, il faudra réagir en adoptant ce discours intérieur qui correspond à la réalité et qui vous aidera à cesser d’avoir peur de ces sensations inoffensives.
Votre impression de danger réel est déclenchée par un ensemble de croyances erronées.
Attention, c’est de la discipline quotidienne!
La clé de votre réussite réside dans votre persévérance. Il faut maintenant accumuler des expériences positives pour oublier les pensées négatives.
EXERCICE :
LORSQUE VOUS AVEZ…
Des battements cardiaques accélérés + pensées « mon cœur va lâcher, je vais mourir d’un infarctus » IRREALISTE
-> Mon cœur est un muscle puissant qui est fait pour travailler. Il ne s’arrêtera pas. Il bat vite parce que je vis de l’anxiété. De toute façon, j’ai déjà fait beaucoup d’attaques de panique, je n’ai fait aucun infarctus et je n’en suis jamais mort. Alors, je vais le laisser battre et il va redevenir à la normale tranquillement comme il l’a toujours fait dans le passé.
Des étourdissements + pensées « je vais perdre connaissance » : IRREALISTE
-> Je suis étourdi(e) parce que je suis anxieux(se) et que je respire trop vite. Je fais de l’hyperventilation. C’est désagréable mais ce n’est pas dangereux. Je vais respirer moins vite et moins fort et ça va passer. D’ailleurs, je n’ai jamais perdu connaissance à cause de ça avant et en plus, comme je suis anxieux(se), ma tension artérielle est plus élevée, ce qui est le contraire de la baisse de tension qui fait perdre connaissance.
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