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Quand on souhaite du changement, les obstacles arrivent !

Le plus difficile dans une démarche personnelle de changement, c’est de garder confiance malgré le chemin à arpenter et les jours « sans ». En apprenant à te questionner différemment, tu apprends à agir et non plus à réagir. Entraîner son nouveau système de pensées devient de plus en plus facile avec la pratique.

Mais les personnes les plus honnêtes vous le diront : c’est tous les jours le job ! Vouloir changer de vie et d’état d’esprit, c’est bien mais avant tout, il faut prendre conscience que nous sommes tous d’une certaine façon « programmé» par notre culture familiale et sociale. Il faut donc faire le ménage et en finir avec les automatismes dont nous avons hérité. L’art de se poser les bonnes questions est essentiel à ce changement qu’on souhaite voir dans notre vie.

« Peu importe tes rêves, tes objectifs, tes besoins et tes envies, tu devrais les écouter sérieusement et prendre des actions massives pour t’en rapprocher le plus possible. Arrête d’écouter ton saboteur ou les peurs des gens autour de toi, ils sont là parce qu’ils ont peur pour toi ! Dégomme ton Bob ! ».


Le CHANGEMENT
, même le bon, peut être très inconfortable 😳

Et tu sais pourquoi ?

Parce que ton cerveau 🧠 AIME le statu quo.

Il est programmé pour te protéger et il a HORREUR du changement.

Il cherche majoritairement à te faire rester dans ta zone de confort (zone de connaissances) car c’est plus facile, même si ce n’est pas ce que tu veux.

C’est peut-être la raison pour laquelle tu dis souvent : « j’aimerais bien mais j’y arrive pas ! »

Quand tu es sur le point de réaliser quelque chose de GRAND ou de NOUVEAU pour toi, il est naturel d’entendre dans ta tête ce genre de phrases :

« Et si j’y arrive pas ou que ça ne marche pas ?»

« Et si je me trompe et regrette par la suite ?»

« Comment puis-je savoir si c’est la bonne solution ? »

« Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? »

Je me suis posée ce même genre de questions des centaines de fois lorsque j’ai eu besoin de changement dans ma vie et particulièrement lorsque j’ai décidé de faire le grand saut en 2017 et de quitter la Suisse ! Ca voulait dire, bye bye mon appartement et mon job. Quelle folie !
Mon égo ne cessait de me dire que le poste que j’avais était juste waw et que je pouvais être fière de moi. C’était la crème de la crème. 2ème assistante personnelle d’un milliardaire.
Hahahaha… je vous vois rire. Certains vont faire : waw et d’autres vont dire : ouais, et ?
Moi je me sentais stressée surtout et particulièrement triste intérieurement. Après 1 mois dans un bureau à faire tout parfaitement bien, je me posais 1000 questions.
L’ambiance était particulière. Les employées tombaient comme des mouches en « burnout » et les commérages allaient bon train. Tout le monde avait peur du grand méchant loup et tout le monde était FAKE —– mon dieu, mais où j’étais tombée ! Heureusement que j’étais avertie…. j’étais la 10ème assistante je crois à défiler en moins d’un an…. l’avantage de certaines personnes FAKE c’est qu’elles peuvent tenir. Elles peuvent se mentir à elles-mêmes et jouer un rôle pendant 8h. MOI ? Je peux pas faire ça.
Par peur et par manque de perspective, j’ai « fait avec » pendant quelques temps.
Je me levais à 5h du matin pour 2h de transports publics et je rentrais pas avant 19h. Et le week-end, le boss m’appelait pour changer des trucs à son planning.
Quelle vie ! franchement….
Un jour, mon corps a encore lâché et mon Anxiété a refait surface plus qu’à son habitude (crise de panique, angoisses dans le train,…). Dans mon entourage, on me disait que j’étais folle d’envisager de quitter ce job, qu’il fallait plutôt que je fasse le point dans ma poche, que ça allait passer, parce que dans la vie, on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut/aime.

Ces paroles m’ont anéantie !

Comment pouvaient-ils penser ainsi ? Encore une fois, c’était MOI le problème ? Etais-je si nulle pour ne pas réussir à conserver un job ? Pourquoi je voulais toujours autre chose même arrivée « au sommet » de l’échelle ? Est-ce que j’étais à côté de la plaque ? Allais-je trouver ma voie ? Si je n’étais pas heureuse avec ce job, comment pourrai-je l’être ailleurs ?

Je me suis torturée l’esprit par des milliers de questions.

Et bien, tu sais quoi ? J’ai agis. J’ai décidé de m’écouter. Je me suis dite que je préférais mourir à 50 ans en ayant vécu 10 vies différentes remplies de défis personnels, de chômage, de rencontres, de découvertes, de renouveau et d’essais plutôt que de m’enliser dans un truc qui n’avait aucun sens pour moi, à part mettre de l’argent de côté pour ma future retraite (si j’y arrive!) et pavaner au milieu de sorcières prêtes à tout pour attirer l’attention.

Rester dans un environnement toxique où le respect n’est pas là, où je suis inquiète chaque matin et où j’ai la boule au ventre chaque dimanche soir, c’est impossible. Je refusais et refuse toujours de m’ennuyer ou de subir quelque chose que je n’aime pas faire. J’ai horreur de mon contenter du minimum syndical dans cette vie terrestre si précieuse. Je cherche le sens depuis ce jour là (et j’ai ouvert une porte sans fin…)

UNE EXPERIENCE CORPORELLE DU CHANGEMENT

A une autre époque, proche de celle expliquée plus haut, j’ai découvert un détecteur puissant et qui fonctionne à chaque fois : mon corps !
Il sait où j’en suis et m’avertis quand ça ne va pas.
Il y a donc quelques années après avoir donné ma démission à Genève, j’ai été convoquée pour un job dans une grande entreprise internationale pour un job d’Assistante de Direction. Je me suis présentée à l’heure et à peine installée dans la salle de réunion, avant même que les 2 membres de Direction arrivent, je me suis chopé une MIGRAINE avec aura. Ca veut dire que t’as comme un marteau piqueur dans la tête et tu ne vois plus d’un côté. Tout est éblouissant et c’est impossible de se concentrer. J’ai demandé un verre d’eau et là, j’étais en panique. T’imagines le truc ? Très gênée, j’ai presque fait une crise d’angoisses mais j’ai pris mon Rescue et un cachet pour la tête. La Direction est arrivée et a été prévenue de mon état (ben oui, j’ai dit ce qu’il m’arrivait pour me sentir moins nulle) et l’entretien a duré 15 minutes je crois. On m’a fait visiter les bureaux et lorsque le fameux manager que je devais assister m’a dit qu’il cherchait surtout comme une baby-sitter parce qu’il était tête en l’air, j’ai compris. Je n’étais pas au bon endroit ! Point. Qu’il aille se baby-sitter lui-même, espèce de tordu !

Il m’a fallu des années, des larmes, de la colère, de l’incompréhension et beaucoup d’argent dépensé pour apprendre les leçons qui m’ont amenée jusqu’ici. J’apprends encore tous les jours bien entendu. C’est infini. Mais certains jours, il n’y a rien à comprendre ou à trouver. Il faut juste être et laisser passer l’orage. Car oui, certains jours sont plus durs que d’autres. Certains jours, on est à plat. On a beau savoir ce qu’on a à faire, on est à plat et négative. C’est ainsi. C’est ok. Je suis comme toi, Parfaitement Imparfaite. J’apprends à me connaître (c’est l’avantage de vieillir!) et je peux donc réagir ou agir plus rapidement en fonction de mes besoins/envies.

J’ai mis des années à me sortir de mes peurs paralysantes, à apprendre à gérer mes émotions, à me dépasser (malgré tout ce que les autres pouvaient dire) et à oser vivre une vie qui me ressemble davantage.
Certes, c’est beaucoup moins de sécurité mentale mais ça ajoute beaucoup de sens.
Ce n’est pas le chemin le plus emprunté par la majorité des gens non plus et il n’est pas si « paisible » que ça, mais il en vaut la peine, pour moi.
J’ai tordu le cou à mon saboteur BOB après 15 années d’agoraphobie où il m’avait clouée au sol.

 

Aujourd’hui, je ne connais pas ta situation mais si tu souhaites changer quelque chose dans ta vie car tu sens que c’est LE moment, je suis là pour t’aider et t’accompagner. Tu ne pourras plus t’arrêter en cours de route…

Tu peux réserver ta séance d’information gratuite ICI et je te contacte sous 48h pour parler de mes accompagnements et voir si c’est ce que tu recherches.

Prends soin de toi.

Séverine

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