Anxiété au travail : un fardeau silencieux
Pendant longtemps, j’ai caché mon anxiété à mes collègues. J’en avais honte. Rien que l’idée d’aller déjeuner avec eux à midi me demandait un courage immense. Il fallait que je paraisse normale. Que je sois performante. Et surtout… que personne ne remarque mon état intérieur.
Mais comment gérer des crises d’angoisse au travail sans se faire remarquer ?
Comment continuer à fonctionner quand l’anxiété nous consume silencieusement ?
Être anxieux au travail : un combat quotidien
Quand on souffre d’anxiété ou de troubles paniques, aller au travail peut devenir un véritable parcours du combattant. On anticipe la moindre situation : une réunion, un appel, un déjeuner… Le simple fait de penser à « ce qui pourrait arriver » déclenche déjà le stress.
Moi, je vivais tout cela. Et je le cachais. Très bien même, à en croire mes collègues. Après la sortie de mon livre en 2015, plusieurs m’ont confié qu’ils n’avaient jamais rien remarqué. Preuve que l’on peut sembler fort tout en étant en détresse intérieure.
Mais à force de porter ce masque, on s’épuise. On s’isole. On s’enfonce dans un cercle vicieux.
Identifier la peur à la racine du stress
L’une des clés de la libération, c’est de comprendre quelle peur déclenche votre stress.
Est-ce la peur d’être jugé(e) ? De perdre le contrôle ? De faire une crise en public ?
Identifier cette peur, c’est déjà reprendre un peu de pouvoir sur elle.
Mon quotidien d’ancienne anxieuse en entreprise
À l’époque, je souffrais de troubles paniques avec agoraphobie. J’allais au travail avec la boule au ventre. Non pas parce que mon métier ne me plaisait pas, mais parce que j’avais peur de faire une crise d’angoisse sur place, devant les autres.
J’avais toujours sur moi des bonbons, du Rescue, et je redoutais la pause de midi. Il fallait que je sache à l’avance où mes collègues voulaient aller manger, pour me rassurer. Mes jambes flageolaient parfois, je m’asseyais près de la sortie, et je souriais. Toujours.
Personne ne voyait rien. Mais moi, je vivais un enfer intérieur.
Sortir de l’anxiété : c’est possible !
Ce calvaire a duré 15 ans. Puis, j’ai compris qu’il était temps d’arrêter de subir ma vie.
J’ai rencontré des personnes qui m’ont appris à me faire confiance. À changer ma perception. À reprendre le contrôle de mes émotions.
Petit à petit, j’ai appliqué des stratégies concrètes. J’ai appris que nos émotions ne sont pas une fatalité. Et que nous avons du pouvoir sur elles grâce à trois leviers simples :
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Notre physiologie (posture, respiration, mouvement)
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Notre focus (où l’on dirige notre attention)
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Notre langage (les mots qu’on se dit à soi-même)
On appelle cela la Triade du changement émotionnel.
Vivre sans anxiété chronique, c’est possible !
Non, ce n’est pas une utopie.
Oui, il est possible de se libérer des peurs toxiques.
Ces peurs-là, celles qui n’ont pas de fondement réel, usent notre corps et notre esprit. Elles ne sont pas là pour nous protéger, mais pour nous paralyser.
Pour avancer, il faut accepter de faire un vrai RESET, d’être honnête avec soi, et de traiter les vraies causes de notre mal-être.
Faut-il cacher son anxiété à ses collègues ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Tout dépend de votre environnement, de votre degré de confiance et de votre ressenti.
Mais ce que je peux vous dire, c’est que parler, ne serait-ce qu’un peu, peut alléger la pression.
Et que quoi qu’il arrive, vous n’êtes pas seul(e).
Si vous vous reconnaissez dans ce témoignage, c’est peut-être le moment pour vous aussi de changer les choses.
💌 Besoin d’aide pour avancer ? Je suis là.
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