Comment réussir à se dépasser et à se confronter à ses peurs?
Il y a des jours où c’est difficile mais pas tant que cela… n’est-ce pas? Je l’ai vécu et je le vis encore certaines fois…
En fait, lorsqu’on est anxieux, agoraphobe ou angoissé, on souffre (et souvent en silence!) mais on ne souffre pas « suffisamment » ni « constamment » pour se dire « OK il faut que ça s’arrête! », n’est-ce pas ?
C’est humain…
Est-on finalement prêt à changer? Prêt à arrêter de se cacher derrière cette victimisation? C’est là que c’est aussi compliqué!
Oui, car cela implique d’aller au bout des choses (cette fois!), se dépasser, de n’avoir plus d’excuses, d’arrêter de se plaindre, de se confronter, d’être dans l’action, de rester souriante même quand ça ne va pas, de pratiquer cette fameuse auto-suggestion ou visualisation tous les jours et être certaine d’y arriver.
Mais au fond de soi, il y a toujours ce doute… ce saboteur tordu qui revient, jamais essoufflé… souvent il prend tellement de place qu’il paraît réel. Il est si énorme (car il en a pris de la force depuis toutes ces années de doutes!), qu’il chamboule tous les projets qu’on avait soigneusement mis en place.
Hé oui, je vous rassure, même en n’étant plus agoraphobe (et ce, depuis plusieurs années!), je tombe certaines fois dans cet AUTO-SABOTAGE.
Zone de confort, un mot à la mode ?
C’est un peu le mot que l’on entend ces temps, une sorte de décision que tout le monde veut prendre, sortir de sa zone de confort inconfortable, faire ce qu’on a envie de faire réellement, etc… et je suis entièrement POUR.
Mais sortir de cette fichue zone de confort, c’est aussi DECIDER de se dépasser et de ne plus avoir peur de ce qu’il y a après. Certaines personnes se trouvent 1000 excuses pour ne pas aller au bout de leur démarche et ne comprennent pas pourquoi elles ne s’en sortent pas.
Sortir de l’agoraphobie, de l’anxiété et des angoisses, c’est avoir envie de retrouver sa liberté avant tout malgré la peur! Oui, il y aura des choix à faire, des projets à concrétiser. Cette fois, on passe à la phase « je suis adulte et responsable », « je n’ai plus de filet »… voilà ce qu’il va se passer. Et ça peut faire peur… donc, on recule… encore… on hésite encore et on oublie, jusqu’à la prochaine crise.
Le pouvoir de décider
Nous l’avons tous et toutes… tout peut se transformer en positif, tout peut se transformer en négatif, tout peut rester pareil. Ce sont 3 décisions que l’on peut prendre.
En même temps, je ne pensais pas à tout cela quand j’étais mal… mon seul but était d’avancer et de me sortir de ce piège émotionnel. Sortir de ma zone de confort inconfortable….
Et après ?
Après, il y a l’adrénaline et l’excitation de se dire : « Ouaouh, ça je peux le faire aujourd’hui, donc j’en profite.. ça aussi, c’est génial et ça je le ferai demain, ouaouh… je revis. Je me sens bien, libre et prête à explorer le monde! 🙂
Seul hic pour ma part, c’est qu’il y a eu tellement de choses qui se sont ouvertes que je ne savais plus quelle direction prendre. Trop de choix!
N’est-ce pas le monde à l’envers?
C’est à ce moment-là que je n’ai pas réussi à faire certains choix. Se dépasser me semblait possible dans tous les domaines. Cela m’a emmené vers des situations un peu cocasses où finalement plus rien ne comptait vraiment… je n’avais juste une envie, rattraper le temps, vivre à fond… car cette fois, je n’avais plus d’excuses!
Bienvenue dans la vraie vie!
Oui, la vraie vie: celle qui fait qu’on est heureux d’avoir des projets, qu’on prend plaisir à revoir ses amis, celle où on réapprend à sortir, à parler, à regarder, à danser, à sourire, à profiter de chaque instant sans avoir de crainte juste derrière. C’est ça aussi la liberté.
J’ai dansé un slow avec un chanteur bien sexy à souhait au milieu de 2400 personnes à son concert, je suis partie seule à Paris assister à une émission de télé sur TF1, j’ai dit à quelques patrons mes 4 vérités sur leurs comportements de « tirans », j’ai quitté certains postes de travail car je ne comprenais pas ce que je faisais là, je me réservais un billet pour partir de l’autre côté de l’Océan car j’avais et j’ai encore soif de vivre, soif de liberté et d’aventures ! La vraie vie quoi !
Se mettre la pression pour réussir à tout prix?
Ce qui est tordu, c’est qu’au final, sans le vouloir, je me suis mise une pression énorme: je devais réussir et profiter à 200 % de la vie! Mais réussir quoi? Hahahah! Alors merci au Développement Personnel qui est entré dans ma vie il y a quelques années et aujourd’hui, j’essaie de mettre de l’ordre dans toutes ces pensées et ces objectifs.
Je sais que tout est possible (j’en suis la preuve!), se dépasser au quotidien c’est mon créneau, mais je sais aussi, que nous ne sommes que des humains, avec nos faiblesses et qu’il faut du temps pour tout, qu’il faut aujourd’hui apprécier ce que l’on a, faire ce que l’on peut et continuer d’avancer coûte que coûte, car la vie est belle!
Bilan de ma sortie de zone de confort?
Bien sûr que pour rien au monde, je ne retournerai à l’époque de mes 20 ans où j’étais « mal » et « coincée » dans ce dérèglement émotionnel. Je suis bien aujourd’hui, j’ai 40 41 ans (déjààààààààààà!!??), j’apprends tous les jours, j’essaie de ne pas être trop exigeante avec moi-même et j’avance ! Aujourd’hui, j’aide les personnes à se sentir mieux… à sortir de cet engrenage qu’est l’angoisse, à sortir de cette zone de confort inconfortable et à prendre de nouveaux chemins jusqu’ici laissés à l’abandon.
La vie nous apprend, avec son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles, que tout est un choix, qu’il faut faire des choix et que choisir c’est parfois renoncer…
Et vous, quand comptez-vous sortir de votre zone de confort inconfortable ? 😉
N’hésitez pas à partager cet article autour de vous.
Cela aidera peut-être quelqu’un de votre entourage qui n’arrive pas à passer à l’action
à cause de ses peurs.